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Yves MERENS

Le vent a tourné




A Avignon (salle du Cosec), Avignon bat HTV 73 à 71 (mi-temps 39-31)

(18-8, 21-23, 14-24, 20-16)

Arbitres : MM Dubois et Kiritharan

Avignon : Cayol (6), Rasolonjatavo (5), Bridgewater (22), Hernandez (13), Bourcier (6), Kovanusic (12), Jolly (6), Potion (3), Bouafia, Michel.

Coach : Alexandre Casimiri

HTV : Lefebvre (14), Ouattara ( 4), Eugène (14), Losser (9), Greenwood (14), Jean (5), Knezevic (7), Simon (2), Staniulis (2), Baradji.   

Coaches : Jean-Louis Borg assisté de Gaëtan Etienne


Le film contre Pont-de-Chéruy n’était pas terminé ! Après la fin de match cauchemardesque contre les banlieusards lyonnais (0-11), le HTV a complètement déjoué dans son début de match à Avignon. Un premier quart temps indigne d’un leader du championnat et d’une équipe qui venait de montrer de si belles choses en une vingtaine de rendez-vous. 

Moins solide en défense, dominée au rebond, auteur de nombreuses pertes de balles, maladroite comme jamais en attaque, l’équipe de Borg n’existait dans aucun des deux côtés du terrain. 18-8 au bout de dix minutes avant une première mise au point du coach. Malheureusement pas entendue puisque les coéquipiers de Maxim Eugène continuaient de balbutier leur basket. Le score évoluait vite de 18-8 à 30-8 et Avignon se contentait d’ouvrir les cadeaux offerts par un HTV bien généreux. 

Vingt points de retard à la 14ème minute (32-12), le Cosec se pinçait pour le croire. Et se disait qu’après avoir battu Saint-Vallier, le second, il y a quelques jours, le doublé contre les autres ténors était vraiment réalisable.

Après avoir multiplié les changements sans que ses joueurs ne trouvent la solution, coach Borg sortait de sa boite à malice la bonne vieille zone des familles. Et tout changeait car Avignon si bon dans le combat, faisait naufrage rayon adresse.


A la mi-temps, le HTV s’était offert un peu d’espoir et même un avenir. 39-31, les Varois étaient tellement souvent revenus de nulle part que tout était permis. Et le scénario du match aller où Avignon avait fait un trou énorme avant de s’effondrer était même dans toutes les têtes. 

En deuxième partie, c’est un HTV (presque) complètement remis à l’endroit qui reprenait sa marche en avant. Losser, Greenwood et Simon grapillaient quelques rebonds et fermaient la boutique. Eugène, Knezevic et Ouattara trouvaient quelques ouvertures et surtout Théo Lefebvre reprenait les choses en mains. Oublié les quelques problèmes de santé de la semaine dernière, « the brain » dictait sa loi, enfilait quelques paniers, distribuait quelques caviars.

Si la défense vauclusienne ne pouvait rien faire pour le contester, quelques coups de sifflet allaient s’en charger. Des fautes, une technique pour flopping après un shoot arc en ciel réussi de dix mètres, une anti-sportive et le meneur devait s’assoir sur le banc contraint et forcé. Le HTV avait repris la tête mais perdu son cerveau !


La fin n’allait être qu’un long chassé croisé entre deux équipes se rendant coup pour coup de façon assez brouillonne et sous un déluge de coups de sifflet.

Les effectifs diminuaient, Eugène et Knezevic sortaient aussi pour cinq fautes. Une dernière fois le HTV menait encore au score. 66-62 avant de céder sous la volonté d’un Avignon simplement volontaire, d’une salle en fusion et d’un arbitrage plutôt clément pour les partenaires de Bridegwater libéré de toute contrainte défensive. 


Longtemps au cours de cette saison, ce genre de scénario s’est écrit à l’avantage des Varois. Depuis deux matches, le vent a tourné et rien ne va plus dans le bon sens. A cinq journées de la fin de la première phase, le HTV est toujours leader et très bien placé pour aller dans la poule haute. Mais l’écart se resserre avec l’opposition. Et surtout le bilan sera moins prolifique que prévu (à un moment d’optimisme) en fonction des quatre autres  qualifiés.


Avant de recevoir Orchies vendredi, les partenaires de Maxim Eugène doivent retrouver un collectif solide qui était leur marque de fabrique reconnu par tous. Et surtout une adresse en panne depuis la reprise. Et sans adresse, le basket devient vite compliqué… 

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